JARDIN PAYSAGER D'INSPIRATION LIBRE :
LE JARDIN DE LAURE

Présentation rapide
et présentation détaillée.

PRESENTATION RAPIDE :

Le jardin est situé à une altitude de 320m et à 120m environ au dessus du lit du Viaur en terre de Ségalar plutôt acide sans être calcaire.

Il subit tout au long de l'année l'influence des vents d'ouest venant de l'Océan Atlantique, et presque aussi souvent l'influence du vent d'Autan (sud - sud-est) venant de la mer Méditerranée. Relativement éloigné cependant de l'Océan et de la Mer (environ respectivement 250 Km et 180 Km) le climat y est relativement chaud et tempéré (moyenne de température annuelle: 13°C) connaissant toutefois des épisodes de type semi continental avec le vent du Nord en hiver et des périodes de froid qui peuvent être sévères (-8° à -15° voir moins exceptionnellement), et des périodes très chaudes (jusqu'à 40°C) de sécheresse en été aggravées souvent par le vent de nord et un vent léger appelé localement «lou soulébré» (vent qui suit le soleil).

La pluviométrie normale moyenne annuelle est d'environ 730 mm.

Commencé il y a 33 ans, il a été réalisé en 4 étapes. Il couvre actuellement une surface de 33000m2 (3,3 ha) agrémentée de 2 petits plans d'eau d'environ 900 m2 chacun. Il présente de très nombreuses variétés d'arbres, d'arbustes, plantes vivaces, fleurs, plantes aquatiques, ... avec la faune terrestre et aquatique très variée qui peut être de passage, en migration, ou s'installer dans cet espace de verdure.

Depuis début Septembre 2017, 4° étape : une 4° partie expérimentale de 1,8 ha à été réalisée.

Cette nouvelle zone est plantée uniquement d'arbres et bordée à l'est d'une haie bien fournie.

La situation géographique du jardin, entre deux grandes zones de bois et deux grandes zones de polycultures, et la présence de plusieurs petits plans d'eau dans le secteur, expliquent la très grande variété d'oiseaux (73 différentes) identifiés dans, au dessus, et sur le pourtour du jardin.

Plus de 400 étiquettes vous renseignent sur le nom d'une grande partie des arbres et arbustes. Elles affichent : le nom usuel (souvent appelé aussi nom vernaculaire), le nom latin, et pour nombre d'entre elles leurs préférences (ombre, mi ombre, soleil), préférence en humidité du sol, et certaines particularités. 1,1 km de chemins aménagés, et des bancs, rendent encore plus agréable la visite du jardin.

PRESENTATION DETAILLEE :

 

1° Partie : LE JARDIN «MERE »

Le jardin est la réalisation d'un désir commun constaté au tout début de la rencontre de Laure et Francis.

Commencé en 1988 par la création d'une structure de base avec la plantation d'arbres provenant du pépiniériste local Monsieur MERCADIER Saint André de Najac, avec un étalement sur plusieurs années (protection des arbres par grillage au moins les 15 premières années contre les dégâts des chevreuils).
S’en suit l’introduction de petits arbres et d'arbustes acceptant le couvert végétal obtenu.

Création de massifs en fonction des masses créées lors de la 1ère et 2ème étape.
L'aménagement est d'inspiration libre sans influence particulière. La variété végétale a été élargie au fil du temps.

Introduction de plantes à parfum, de floraisons hivernales et de feuillages particuliers plus récente.
2006 ---> 1er plan d'eau
2015 ---> 2ème plan d'eau
Avec le temps la naturalisation de certaines plantes a permis d'étoffer encore le jardin et d'approvisionner les deux nouvelles zones, ainsi que les jardins des enfants.

L'entretien
La végétation s'est bien installée et a donné des massifs denses où la pousse des plantes indésirables est nettement freinée, ce qui amoindri notablement l'entretien. Certaines plantes doivent bien sûr être contenues par la taille qui est effectuée à l'automne ou au printemps en fonction de notre disponibilité. Bien sûr quelques heures d'entretien hebdomadaire, assurées par Laure, s'imposent et une bonne vigilance reste indispensable.

Les premières années toute l'herbe de tonte était distribuée aux pieds des arbres et dans les massifs, actuellement elle est compostée avec les déchets végétaux de la maison. Le produit de taille est broyé (BRF = Bois Raméal Fragmenté) et distribué dans le jardin.

La totalité de l'entretien et des aménagements sont réalisés par nous-mêmes et nos enfants. Aucune intervention extérieure car nous avons pris pour devise "Fais avec ce que tu as et comme tu le peux".

Les quelques sculptures ont été chinées sur les vides greniers des environs ou offertes par des amis également passionnés de jardins, ou réalisés par nous-mêmes.

Ce jardin  informel est avant tout un espace de vie, au même titre qu'une pièce de l'habitation. C'est également un lieu d'expression et un refuge où la grande richesse de la nature nous permet de réaliser une part de nos rêves. C'est aussi un grand enseignement car quoique nous y fassions, le résultat n'est jamais complètement ce que nous avions prévu, la nature nous rappelle sans cesse que si elle nous accorde d'écrire une petite partition c'est elle qui nous donne le "la".

Faune du jardin : sédentaire ou de passage :
    quantité d'oiseaux qui y nichent ou de passage
    grenouille verte
    grenouille rousse
  couleuvre à collier, couleuvre verte et jaune, d'Esculape et vipérine, toutes inoffensives et peureuses
    lézard vert et lézard commun
    divers rongeurs
    hérisson
    taupe
    lièvre
    musaraigne (insectivore)
    martre
    chevreuil
    quantité d'arthropodes de différentes classes.

 

2° Partie : LE 1er PLAN D'EAU

Environ 900 m², profondeur maximum à 4 mètres, créé en 2006 afin d'assurer les besoins en arrosage. Choix lié aux dégâts causés par la sécheresse de 2003. Alimenté par l'eau de pluie uniquement.

Il est entouré d'une clôture en grillage de 60 cm de haut, complétée d'un fil de clôture électrique pour animaux afin de sécuriser pour les enfants et de protéger les canards et les poules d’eau des prédateurs terrestres environnants : renards, chats, martres et autres...

La flore
Les digues ont été semées d'un mélange de graminées. Nous laissons la flore indigène s'y installer notamment pâturin, dactyle, fétuque, marguerite, silène enflé, millepertuis perforé, lotier corniculé, trèfle des prés, gesse tubéreuse, pimprenelle sanguisorbe ou petite pimprenelle, centaurée, scabieuse, orchidées sauvages, brize intermédiaire, épervière piloselle, campanule raiponce ou campanule  à feuilles rondes (à vérifier).

Les berges ont été végétalisées avec des plantes adaptées à la présence des canards : iris d'eau, différentes variétés de carex et de miscanthus au feuillage moins tendre, phragmites, typha. Certaines participent à l'oxygénation et à la filtration de l'eau. La végétation spontanée y est encouragée mais gérée, telle le saule marsault.
Introduction d'arbustes et de petits arbres qui fournissent de l'ombre et des abris à la faune.

La faune
Introduction de canards issus d'un élevage agréé. Afin qu'ils ne surpâturent pas les végétaux une alimentation adaptée leur est fournie. Ils consomment beaucoup d'insectes, de larves et de petits poissons. Visite occasionnelle de canards sauvages, colverts, siffleurs d'Europe, sarcelles d'hiver, pour la nourriture.
Les poissons : une dizaine de Koïs dont les plus grosses ont plus de 10 ans. Elles ne se reproduisent pas car les conditions nécessaires ne sont pas réunies. Grâce à la profondeur, elles sont à l'abri des grands froids en hiver.
Les rotengles (ressemblent aux gardons mais ont les nageoires rouges) et les ables (poissons de friture) sont issus d'une pisciculture. Ils se reproduisent mais leur nombre est géré par la présence de prédateurs extérieurs comme le héron cendré et le martin pêcheur.
Beaucoup d'œufs et d'alevins sont également consommés par les grenouilles dont la présence en quantité témoigne de la bonne qualité biologique de l'eau.

La couleuvre à collier est inoffensive. Elle a un collier clair derrière la tête et des yeux ronds, son corps est gris à vert. Elle consomme des grenouilles et des petits poissons, elle est très craintive.
On peut également apercevoir la couleuvre verte et jaune, inoffensive, des salamandres, des tritons... On peut également croiser le lézard vert et toutes sortes d'arthropodes (papillons, libellules, coléoptères, araignées, etc...).
Depuis le printemps 2020, présence à l’année de poules d’eau sauvages.

Il s'est avéré impossible d'introduire des nénuphars dont les jeunes pousses sont systématiquement consommées par les poissons et les canards.

L'île
C'est un refuge pour les habitants du plan d'eau. Ses berges érodées par le clapotis de l'eau ont été renforcées par des piquets d'acacia (bois imputrescible).


3° Partie : LE 2ème PLAN D'EAU

Environ 900 m², profondeur maximum à 3 mètres créé en 2015.

Entouré comme le précédent d'une clôture en grillage de 60 cm de haut surmontée d'un fil de clôture électrique pour animaux afin de sécuriser pour les enfants.

La flore :
Les digues ont été semées d'un mélange de graminées, la flore indigène s’est installée. 
Les berges ont été végétalisées avec des vivaces issues majoritairement du 1er plan d'eau et du jardin du haut (iris d'eau, quelques hémérocalles, gaura, etc...)
Une flore spontanée aquatique est apparue dès l'automne 2015 : joncs, massettes...
Seulement quelques arbustes ont été plantés sur les berges afin de conserver une vision globale de la surface de l'eau où se reflète par un effet miroir la végétation environnante et les bois situés à l'ouest (de l'autre côté de la route).
Le reste de la parcelle a été planté d'arbres choisis pour la coloration de leur feuillage à l'automne ou la particularité de leur écorce en tenant compte aussi de leurs exigences en eau l’été. La haie côté ouest a été réalisée avec des plantes issues de semis spontanés du jardin du haut. Les autres haies sont anciennes et composées de plantes indigènes (aubépine, prunellier, frêne commun, églantier, cornouiller sanguin, chèvrefeuille...).

La faune :

Visite occasionnelle de canards sauvages dont les colverts qui nichent parfois. Depuis 2018 nous avons constaté la présence de grèbes castagneux qui nichent dans les typhas. En 2019 nous avons constaté l’arrivée de la poule d’eau qui niche également. Quelques alevins ont été amenés par le trop plein du plan d'eau supérieur ou des œufs via les pattes du héron cendré.
La présence de nombreux insectes aquatiques a été constatée très rapidement.

Dans l'eau : notonecte (abeille d'eau), deux sortes de punaises : nèpe et ranate, dytique, grand hydrophile (le plus gros coléoptère aquatique d’Europe, mauvais nageur, à grosse larve conique de 6cm de long). Il y a également des petits escargots de 1,5 cm noirs. Présence de très nombreuses grenouilles.

Sur l'eau : gyrins (ou tourniquets), libellules déprimées, libellule (aeschne bleue), demoiselles (plusieurs différentes, leurs ailes sont jointes au repos), gerris lacustre.

Au bas de la digue côté est se trouve un bosquet ancien qui sert de refuge et de relais aux animaux sauvages entre les deux masses de bois environnantes (chevreuils, sangliers, blaireaux, et plus rarement cerfs ou biches...).


4° Partie : arboretum expérimental 
Sur un espace de 18000 m² débuté en Septembre 2017.
Il est planté uniquement d’arbres et bordé à l’est et au nord d’une haie bien fournie, sur un terrain acide, avec plusieurs zones de mouillères (dont certaines ont été drainées), et quelques zones très argileuses.


En créant cette quatrième partie, amoureux des arbres, aux connaissances en partie empiriques, nous avons souhaité sélectionner un panel d’arbres susceptibles de s’adapter à l’évolution climatique actuelle (augmentation des températures, ambiances de plus en plus desséchantes l’été, dérèglement saisonnier). Nous nous sommes mis en quête de renseignements en visitant des arboretums, en consultant des pépiniéristes, divers ouvrages traitant des arbres et des sites spécialisés. Ensuite nous avons croisé toutes ces informations avec les observations faites sur notre terrain, plus une petite dose d’intuition, et avons arrêté notre choix en tenant compte des critères suivants :

-capacité à accepter le sol de la parcelle
- résistance à nos sécheresses estivales
- résistance aux rigueurs et à l’humidité de certains de nos hivers
- système racinaire profond ou /et adapté au sec
- résistance aux vents
- résistance aux maladies
-intérêt pour la faune locale
- coloration automnale des feuilles et intérêt des écorces
- vitesse de croissance

Introduction d’arbres dits "d'avenir" susceptibles de mieux accepter l'évolution climatique, dont certains très utilisés en agroforesterie (ex. : Févier d’Amérique = Gléditsia triacanthos inermis).

En comptant ceux intégrés dans la grande haie, plus de 200 arbres ont été plantés. Plus de 25 genres sont représentés. Dans le genre Quercus (chêne) plus de 45 espèces, dans d’autres genres, seulement 1 ou 2 espèces. Dans chaque espèce, en général une seule variété (la plus simple car il est difficile de se procurer des variétés particulières et de trouver des informations à leur sujet).

Pourquoi un choix majoritaire de chênes ?
Le genre Quercus est un genre très répandu dans l’hémisphère nord. Il est riche d’environ 450 espèces botaniques. Il est considéré avoir une adaptation aux sols et au climat très intéressante. C’est le genre qui couvre le plus large spectre écologique. On peut trouver des chênes sur des sols secs, limite arides (ex : Mexique), comme sur des sols humides et même inondables. Il existe des chênes pour presque toutes le situations de l’hémisphère nord. Beaucoup, malgré leur préférence aux sols frais supportent très bien la chaleur et la sécheresse.

Bon nombre des arbres de la 4° partie sont encore jeunes. A la plantation, ils ont reçu un bon apport de compost et de fumier plus en profondeur. Tous les printemps ils sont paillés (B.R.F., feuilles mortes du premier jardin qui ont été stockées, herbe de tonte) et la cuvette de terre aménagée pour les arrosages d’été est réaménagée si nécessaire. L’été ils sont arrosés grâce à l’eau du premier plan d’eau  quand nécessaire et le seront encore le temps que leurs systèmes racinaires soient suffisamment développés. 

Pour une petite partie, nous avons malgré tout parfois cédé à des coups de cœur sur certains arbres dont on voit mal comment dans un avenir même un peu lointain, ils tiendront « le choc », quelques exemples : 
-   érable originaire d’Europe (acer pseudoplatanus)
-   hêtre pourpre (fagus sylvatica purpurea) qui a besoin d’humidité atmosphérique et de mi-ombre. 
-  liquidambar styraciflua, cet arbre nous a prouvé qu’il pouvait tenir bon face à nos sécheresses actuelles, dans notre jardin, mais nous ignorons complètement quel sera son comportement face à ce qui s’annonce. Nous l’aimons énormément, il est beau à toutes les saisons (hiver belle écorce – fruits secs sphériques hérissés de pointes et suspendus au bout de longs pédoncules, printemps / été, beau feuillage évoquant celui des érables, automne, coloration flamboyante du feuillage, une des plus belles).

Il faut également parler des espèces invasives qui peuvent nuire considérablement aux autres espèces, freiner et limiter la biodiversité qui est si nécessaire, ex : 
-l’ailante (ailanthus altissima) 
-l’érable negundo qui est un érable sans réel intérêt (acer negundo). 
-le robinier faux acacia connu plutôt sous le nom « acacia » (robinia pseudoacacia). Etant donné qu’il n’y en a pas dans notre environnement proche, malgré sa tendance invasive, quelques sujets ont été plantés pour les abeilles, tout en sachant qu’il faudra très certainement les contenir à terme. 
La variété « casque rouge » a un développement moindre que la classique blanche.

Nous avons choisi de ne pas planter de palmier, ni d’olivier (nous avons quand même un sujet de chaque dans le premier jardin). L’olivier est par ailleurs beaucoup planté. En ce qui le concerne, il est résistant à la sécheresse grâce à son système racinaire adapté et à la régulation de son métabolisme, mais il semble sensible à pas mal de maladies dont une bactérie très destructrice.

Concernant la haie, les arbustes proviennent à 80 % de semis spontanés du jardin mère.


Conclusion : 

La présence d’une faune variée et fournie témoigne de la bonne santé d’un jardin quel qu’il soit.

Prédateurs et proies vivent dans des écosystèmes qui leur correspondent. Nous nous devons de les favoriser en réfléchissant à l’impact de nos actions et de nos choix. 
Par exemple :
-    même si le jardin est petit, planter 1, 2 ou 3 arbres ou plus si l’espace le permet, en se documentant pour bien les choisir. Les ouvrages et les sites spécialisés ne manquent pas (en fonction de la place, il existe des arbres de toutes les tailles une fois adultes), et en évitant de suivre les modes du moment qui contrecarrent la biodiversité (car elles se focalisent sur très peu d’espèces). Les arbres abritent et nourrissent une partie des êtres vivants, jouent un rôle de climatiseur important par l’ombre qu’ils génèrent, recyclent le carbone et créent un décor évolutif. Une fois planté, l’arbre ne représente que peu d’entretien.  
-    créer des massifs bien fournis de plantes pérennes où rapidement les interventions humaines seront amoindries,
-     planter des arbustes à floraisons alternées et produisant des baies qui seront consommées par les oiseaux ; il en existe même à floraison hivernale (ex : chèvrefeuille parfumé = lonicera fragrantissima).

Il est possible de laisser quelques mètres carrés dans un coin du jardin où pourront pousser les plantes locales. Ce petit jardin botanique pourra servir de lieu d’observation et d’apprentissage aux enfants mais également aux adultes.

Planter des haies libres avec un mélange de persistants et de caduques en n’oubliant pas les plantes locales (ici : aubépine, prunellier, églantier, cornouiller sanguin, viorne, etc…).

Au JARDIN DE LAURE, les vieilles haies sont préservées et de nouvelles ont été plantées.
La grande variété des arbres, arbustes et vivaces a généré l’installation et le passage d’une faune qui fait notre émerveillement. Depuis maintenant de nombreuses années, le spectacle est là, tous les jours, juste sous nos yeux.

Quand nous plantons, nous devons maintenant nous préoccuper sérieusement de savoir si les plantes choisies seront aptes à accepter l’évolution climatique actuelle (moins d’eau et des atmosphères plus sèches), quels vont être leurs besoins en eau et nos capacités à les satisfaire. Il existe énormément d’arbres plus adaptés à la sécheresse que ceux proposés couramment dans les pépinières et les jardineries d’enseignes.

QUELQUES EXEMPLES :
- CERCIS SILIQUASTRUM (Arbre de Judée, attention ! exiger et vérifier la variété siliquastrum : c’est la plus adaptée au sec)
- QUERCUS SUBER (Chêne liège), QUERCUS ILEX (chêne vert) et nombre d’autres chênes.
- ACER MONSPESSULANUM (Erable de Montpellier) petites feuilles trilobées.
- GLEDITSIA TRIACANTHOS INERMIS (Févier d’Amérique sans épines) attention, la variété d’origine est très épineuse, ne pas la planter.  Ombrage léger, il est utilisé en agroforesterie.
- KOELREUTERIA PANICULATA (Savonnier)
- MELIA AZEDARACH (Lilas de Perse craint les gelées tardives dans son jeune age) ses feuilles séchées sont un insecticide naturel, elles sont toxiques.
- LAGERSTROEMIA INDICA (Lilas des Indes) c’est un petit arbre, intéressant à toutes les saisons.
- TETRADIUM DANIELLII (arbre à miel)

Certains de ces arbres sont déjà bien utilisés en plantation des zones commerciales où ils doivent supporter l’environnement urbain et les conditions que cela implique.

Tous font partie des arbres plantés dans la dernière partie du jardin dont 3 dans la première.
 
QUELQUES SITES AUX INFORMATIONS UTILES :
www.lapreille.com
www.florama .fr  pépinière spécialisée en jeunes arbres rares et d’avenir.
www.pepinieres-spahl.fr
jeanlouis.helardot.free : site botanique qui traite les genres suivants : Acer (érable) – Quercus (chêne) – Abies (sapins) – Picéas (épicéas) – Pinus (pins).

En faisant comme recherche par exemple : résistance au sec du Mélia  azedarach, d’autres sites vous seront proposés, à vous de croiser les informations avec discernement. 

Attention, les sites de pépinières sont souvent attrayants, il ne faut pas perdre de vue qu’ils ventent ce qu’ils ont et pas forcément ce qu’il vous faut. A notre connaissance il existe des pépinières spécialisées en plantes pour terrain sec (ex. : site :Les senteurs de Quercy – Lot, ou bien Pépinières Filippi à Mèze ), mais pas vraiment de pépinières spécialisées en arbres pour terrain sec. Il faut donc chercher chez divers pépiniéristes, en commençant par ceux qui sont les plus proches et qui acceptent parfois de vous trouver ce qu’ils n’ont pas.

 

LE JARDIN DE LAURE
Présentation rapide :
Le jardin que vous allez visiter est situé à une altitude de 320m et à 120m environ au dessus du lit du Viaur en terre de Ségalar plutôt acide et pas calcaire.
Il subit tout au long de l'année l'influence des vents d'ouest venant de l'Océan Atlantique, et presque aussi souvent l'influence du vent d'Autan (sud - sud-est) venant de la mer Méditerranée. Relativement éloigné cependant de l'Océan et de la Mer (environ respectivement 250 Km et 180 Km) le climat y est relativement chaud et tempéré (moyenne de température annuelle: 13°C) connaissant toutefois des épisodes de type semi continental avec le vent du Nord en hiver et des périodes de froid qui peuvent être sévères (-8° à -15° voir moins exceptionnellement), et des périodes très chaudes (jusqu'à 40°C) de sècheresse en été aggravées souvent par le vent de nord et un vent léger appelé localement «bu soulébré» (vent qui suit le soleil).
La pluviométrie normale moyenne annuelle est d'environ 730 mm.
Commencé il y a 30 ans, il a été réalisé en 3 étapes. Il couvre actuellement une surface de 15000m2 agrémentée de 2 petits plans d'eau d'environ 900 m2 chacun. Il présente de très nombreuses variétés d'arbres, d'arbustes, plantes vivaces, fleurs, plantes aquatiques, ... avec la faune terrestre et aquatique très variée qui peut être de passage, en migration, ou s'installer dans cet espace de verdure.
Depuis début Septembre 2017, 4° étape : une 4° partie sur un espace de 18000 m2 est en cours de réalisation, ce qui porte la surface totale du jardin à 3,3ha.
Cette nouvelle zone est plantée uniquement d'arbres et bordée à l'est d'une haie bien fournie.
La situation géographique du jardin, entre deux grandes zones de bois et deux grandes zone de polycultures, et la présence de plusieurs petits plans d'eau dans le secteur, expliquent la très grande variété d'oiseaux (73 différentes) identifiés dans, au dessus, et sur le pourtour du jardin.
Plus de 200 étiquettes vous renseignent sur le nom d'une grande partie des arbres et arbustes. Elles affichent : le nom usuel (souvent appelé aussi nom vernaculaire), le nom latin, leurs préférences (ombre, mi ombre, soleil), préférence en humidité du sol, et certaines particularités.

 

LE JARDIN DE LAURE
Présentation rapide :
Le jardin que vous allez visiter est situé à une altitude de 320m et à 120m environ au dessus du lit du Viaur en terre de Ségalar plutôt acide et pas calcaire.
Il subit tout au long de l'année l'influence des vents d'ouest venant de l'Océan Atlantique, et presque aussi souvent l'influence du vent d'Autan (sud - sud-est) venant de la mer Méditerranée. Relativement éloigné cependant de l'Océan et de la Mer (environ respectivement 250 Km et 180 Km) le climat y est relativement chaud et tempéré (moyenne de température annuelle: 13°C) connaissant toutefois des épisodes de type semi continental avec le vent du Nord en hiver et des périodes de froid qui peuvent être sévères (-8° à -15° voir moins exceptionnellement), et des périodes très chaudes (jusqu'à 40°C) de sècheresse en été aggravées souvent par le vent de nord et un vent léger appelé localement «bu soulébré» (vent qui suit le soleil).
La pluviométrie normale moyenne annuelle est d'environ 730 mm.
Commencé il y a 30 ans, il a été réalisé en 3 étapes. Il couvre actuellement une surface de 15000m2 agrémentée de 2 petits plans d'eau d'environ 900 m2 chacun. Il présente de très nombreuses variétés d'arbres, d'arbustes, plantes vivaces, fleurs, plantes aquatiques, ... avec la faune terrestre et aquatique très variée qui peut être de passage, en migration, ou s'installer dans cet espace de verdure.
Depuis début Septembre 2017, 4° étape : une 4° partie sur un espace de 18000 m2 est en cours de réalisation, ce qui porte la surface totale du jardin à 3,3ha.
Cette nouvelle zone est plantée uniquement d'arbres et bordée à l'est d'une haie bien fournie.
La situation géographique du jardin, entre deux grandes zones de bois et deux grandes zone de polycultures, et la présence de plusieurs petits plans d'eau dans le secteur, expliquent la très grande variété d'oiseaux (73 différentes) identifiés dans, au dessus, et sur le pourtour du jardin.
Plus de 200 étiquettes vous renseignent sur le nom d'une grande partie des arbres et arbustes. Elles affichent : le nom usuel (souvent appelé aussi nom vernaculaire), le nom latin, leurs préférences (ombre, mi ombre, soleil), préférence en humidité du sol, et certaines particularités.Le jardin de Laure est situé à une altitude de 320m et à 120m environ au dessus du lit du Viaur, en terre de ségalar plutôt acide et pas calcaire du tout.

DOSSIER DE PRESSE

Dossier-de-presse-2024-Jardin-de-Laure
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